jeudi 10 mars 2016

Complot contre la République: que cache Jean-Marie Michel Mokoko?



Selon les informations qui circulent de façon persistante,  Jean Marie Michel Mokoko serait en intelligence avec Idriss Déby le nouveau gendarme et bras armé de l’occident dans  la sous-région pour créer une situation de crise en provoquant la contestation du processus électoral ou  voire des résultats du scrutin du 20 mars devant entraîner un soulèvement populaire, suivi d’ un coup de force avec l’ aide de l’extérieur.

De cette crise, une transition sera mise en place. D’ailleurs la prise de position du parti socialiste français allant dans ce sens  procède de la logique de ce complot.

L’Afrique est mal partie! Cette phrase de Franz Fanon sonne toujours si fort comme  jamais on l’aura assez dit.

Toute l’histoire de notre continent est traversée par cette sorte de malédiction qui est en réalité le sort que les occidentaux lui ont scellé : le continent de tous les maux,  le théâtre de toutes les opérettes, le tombeau de tous les braves, la rampe de lancement de tous les complots, de toutes les manipulations, la case de toutes les humiliations, les vexations, le repère de tous les valets locaux, le lit de tous les chiens couchants.

Les relations de l’occident  avec l’Afrique se sont toujours inscrites dans le sens de dominant à dominé, de la lumière aux ténèbres, de l’oppresseur à l’asservie, sans jamais que l’élite africaine n’en prenne véritablement conscience.

Cette élite,  l’occident l’utilise  pour abattre ses cartes,  descendre les autres et s’abattre sans jamais que ce cycle infernal de psycho drames n’émeuve personne.

Pourtant, les joies éphémères que suscitent ses changements brusques ou brutaux se transforment souvent en cauchemar.

La Somalie est « somalisée » depuis 30 ans, l’Est de la RDC est en équilibre précaire dans un pays souverain et indépendant,  la Lybie désenchante après avoir vendu l’honneur de Kadhafi aux chiens, et il n’est pas sûr qu’elle s’en remettra de sitôt, tout comme la Centrafrique qui malgré la tenue des élections aura encore quelques années de balkanisation.

Les Anti-balaka continueront à se battre contre les groupes seleka sur fond de guerre réligieuse larvée, pendant que le pillage de leur « diamant » se fera au nez et à la barbe d’un Etat affaibli et sous perfusion.
Christiane Taubira dans ses livres ajoute que le racisme participe de  cette politique de domination. A cela peut s’ajouter également les intégrismes réligieux et autres.

Le professeur Théophile Obenga s’adressant à un parterre d’étudiants affirme que cette forme d’oppression se vit depuis 10 siècles,  au point où pour certains leaders et cadres africains, c’est tout à fait normal que l’occident s’immisce dans les affaires intérieures de nos États.

C’est ici où il faut rendre hommage aux pères des indépendances africaines, car eux au moins ont eu ce grand courage d’essayer de nous sortir des gants de l’oppression et de la domination servile de l’occident.
Christine Taubira, Théophile Obenga et d’autres chercheurs africains se rejoignent sur le postulat selon lequel l’esclavagisme, la colonisation, le racisme, le néo colonialisme  exprimé à travers les politiques  d’exportation des matières premières qui cachent mal le pillage de nos ressources à  ciel ouvert, les programmes d’ajustement  structurel du FMI, les prêts  de la banque mondiale et  l’action des fonds d’aide et de développement européens, ne sont rien d’autres qu’un ensemble de méthodes du processus de domination et d’ asservissement des peuples africains.

Tous ceux de ses dignes fils qui ont voulu lever leur petit doigt pour s’affranchir ont été soit tué, soit renversé (Sankara,  Kadhafi.

Ceux qui ont servi de chien de chasse pour assouvir les intérêts de l’occident ont été pressé et jeté comme du citron (Mobutu et autres).

Tenu par la corde au cou, l’Afrique n’arrive pas à  se fédérer pour former un ensemble fort à l’instar des autres. Elle n’arrive non plus   à créer sa propre monnaie. Elle ne se rend toujours pas compte que personne ne veut la voir forte, accomplie.

C’est pour cela que lorsqu’on monte la tête à certains comme les Déby de se sentir fort et seul au milieu des autres, cet orgueil les aveugle et les détourne du combat commun qui est celui de s’affranchir ensemble de l’occident. La Chine, l’Inde ont passé ce cap et sont traités avec respect, on peut même parler du nucléaire avec eux.

L’Europe est à 27 et, le professeur Obenga rappelle que c’est à ces 27 pays d’Europe désormais que n’importe quel pays du monde doit faire face, ce qui en dit long sur la force des grands ensembles.

Houphouet-Boigny prédisait: qui contrôle les matières premières d’Afrique domine le monde. Voilà pourquoi cette course effrénée vers nos ressources.

Dans cette course, il n’est pas rare de voir nos chefs d’Etat infantilisés, menacés, humiliés, manipulés.
Ainsi on peut assassiner comme un chien un chef d’État en fonction (Kadhafi).

Ce que les africains ne savent pas c’est que lors du règlement non accompli de la crise lybienne, les chefs d’États africains ont été outré par la désinvolture de Sarkozy qui a menacé de flinguer leurs avions s’ils tentaient de survoler le territoire lybien dont il s’était rendu maître en complicité avec les insurgés  à Benghazi.
De même, on peut détrôner un autre, le capturer l’humilier comme un rat, le livrer à la Haye (Gbabo).
On peut envoyer un autre en prison après lui avoir promis un exil doré  (Taylor).

On peut émettre un mandat d’arrêt contre un autre et le suivre comme une bête sauvage, (Omar Bechir), sans que les instigateurs de tous ces drames tapis en occident  ne soient inquiétés.

Omar Béchir apprendra à ses dépens qu’il ne sert à rien de comploter avec Idriss Déby  pour déstabiliser la sous-région.

La constance est qu’en s’inscrivant dans cette logique de chien de chasse, tôt ou tard le tour de chacun arrivera  d’être poursuivi ou destitué.

Quant à Idriss Deby, il peut se rappeler d’avoir été  en sursis lorsqu’ il y a quelques années, les rebelles venus du soudan étaient à sa porte.

Ceux qui l’on tiré de là peuvent dans les mêmes conditions également le faire partir de là.
Le Congo est un pays en paix,  mieux que n’ importe quel autre Etat dans la sous-région.

Il est important de rappeler que l’Afrique est un continent de 53 micro Etats qui n’arrivent pas à faire la paix à l’intérieur, surmonter les problèmes  des frontières, mais à qui ont fait miroiter le fait  que rien que la simple organisation des élections, c’est ça  la démocratie.

Mais, les congolais doivent être vigilants pour comprendre que les élections ne sont  pas une fin en soi, qu’elles ne doivent pas non plus constituer un motif des peurs ni de guerre.

Tout patriote congolais doit s’interdire de faire le jeu des occidentaux à travers mult manipulations  pour exposer notre pays telle une charogne où tous les maraudeurs viennent se servir.

Attention aux soutiens enthousiastes sans comprendre les enjeux. En effet, à la lumière des événements, il apparaît clairement que l‘occident veut manipuler l’opinion avec les valets locaux comme les Jean Marie Michel Mokoko et autres instrumentalisés pour contester d’office les résultats de l’élection présidentielle du 20 mars afin d’installer notre pays dans une crise à l’ivoirienne.

Sachons faire front, composons ensemble dans nos différences,  notre ennemi est commun.
« Monoko na ngai nganga. Vous ne serez jamais assez prévenus »


Source : gobrazza.com

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