Depuis le début de la campagne gobrazza informe
régulièrement l’ opinion sur l’agenda caché de l’ opposition qui est à
la recherche d’un incident pour mettre le feu aux poudres en entravant
le processus électoral ou en provoquant la contestation des résultats du
vote depuis les bureaux de vote.
Là,
on apprends que tous les candidats de l’opposition tiennent ensemble un
meeting le 17 mars au boulevard des Armées à Brazzaville où ils
donneront semble-il le mot d’ ordre insurrectionnel pour boycotter le
processus électoral et installer le désordre dans le pays afin de
susciter une crise et appeler l’ intervention de la communauté
internationale.
Quelle
est cette démocratie où les candidats vont en rangs dispersés à
l’élection présidentielle en battant campagne même dans les fiefs des
associés et à la fin tenir un meeting en commun?
Il aurait été plus simple de s’aligner sur une seule candidature dès le départ.
Par
cette façon de faire, on comprends bien que c’est la seule tête de
Sassou qui est en jeu dans cette élection. Ce n’est ni démocratique ni
fraternel. Tous ces leaders politiques ayant un compte personnel à
régler avec Sassou bien loin des intérêts du peuple et du service de la
nation.
Pouvait-il
en être autrement, rien n’ est moins sûr. Mais ce qui en revanche est
très sûr, c’est que chacun de ces leaders se prévaudra d’avoir eu la
peau de Sassou et voudra le plus gros morceau, d’où ils vont assurément
et de nouveau embraser ce pays si jamais par extraordinaire, l’un d’eux
accédait au trône.
Une
élection présidentielle, c’est un homme, un projet devant son
peuple. Or ce meli melo, cette façon de faire montre bien la démarche
insurrectionnelle de cette opposition incapable de battre Sassou
autrement.
Quels sont alors à l’observation les faits qui expliquent cela?
Les
candidats se jugent par leur capacité à porter devant le peuple un
projet, leur charisme à mobiliser au delà de leur tribu et groupe
ethnique.
La
capacité de mobilisation doit se lire à travers l’aisance à atteindre
toutes les localités du pays et non à travers le prisme des fiefs
locaux et ethniques.
Au
Congo, le vote est ethnique et tribal, on ne vote pas nécessairement le
meilleur, mais on vote le sien, celui de son fief ou à la limite, de
son groupe ethnique. C’est un atavisme qui habite nos peuples depuis la
colonisation qui les avait ainsi façonnés.
C’est
ainsi que sans avoir rien prouvé, Kolelas Parfait peut davantage
mobiliser à Brazzaville sud, dans le Pool et à Pointe- Noire,
quartiers à dominance kongo.
Tsaty Mabiala peut en faire autant à Dolisie, Loudima, Loutété.
André Okombi de même dans les plateaux à dominance téké.
Mokoko
tout nouveau tout beau rassemble les curieux qui veulent savoir à qui
ressemble celui du groupe Mbochis qui veut défier Sassou.
Or
parmi tous, Sassou est le seul charismatique capable de mobiliser
autant sinon plus, dans les villes et campagnes du pays. Il mobilise au
delà des clivages ethniques, il rassemble et sa machine est à l’ image
du Congo dans sa diversité, pendant que nombreux autres ont des
suites »mono ethniques » comme Tsaty- Mabiala et Parfait Kolelas.
De même, tous les autres candidats ne sont même pas aller battre campagne en campagne, comment espérent- ils gagner?
Pour
illustration, pris individuellement, ils ne sont pas visiblement
connus des populations de Beradjokou, de Bouanela, de Mogoumabaye dans
la likouala, de Ilanga, mbanza et Tokou dans la cuvette centrale, de
Ngoyeboma, Tsama et Osselé dans la cuvette ouest, de Garabizam, Ntam et
Nemeyong dans la Sangha, pour ne citer que ces localités du pays.
En
plus, depuis les dernières legilatives, l’ opposition dans ses
différentes formes: ARD, IDC -FROCAD et autres groupements a passé son
temps à dénoncer le recensement, critiquer et empêcher leurs militants
et sympathisants d’aller se faire recenser ou enrôler.
Ceci,
à l’ instar de la RDC où en 2006, Tshisekedi avait battu campagne pour
boycotter les élections de 2006 en dissuandant les kassaiens et autres à
ne pas se faire enrôler, les privant du coup de leur droit de vote.
C’est ainsi qu’on avait pu voir certaines localités de l’Est avec plus de votant que les localités plus peuplées des autres provinces.
Ça pouvait s’apparenter à de la fraude, mais en réalité, c’était dû au déficit d’enrôlement.
C’est ainsi qu’on avait pu voir certaines localités de l’Est avec plus de votant que les localités plus peuplées des autres provinces.
Ça pouvait s’apparenter à de la fraude, mais en réalité, c’était dû au déficit d’enrôlement.
C’est ce qui sera probablement observé ce 20 mars 2016 au Congo.
En
effet, il y a lieu de souligner que les nombreux militants,
sympathisants, badeaux et autres qui peuplent les meetings des leaders
de l’opposition, ne sont pas forcément électeurs,
puisqu’ils ne se sont pas fait enrôler, même lors des révisions des listes électorales.
Au dernier meeting de parfait Kolelas au « marché Total », nombreux sympathisants regrettaient de ne s’ être pas fait enrôler, ce qui en dit long sur ce déficit.
Il y a forcément illusion à ce niveau là.
puisqu’ils ne se sont pas fait enrôler, même lors des révisions des listes électorales.
Au dernier meeting de parfait Kolelas au « marché Total », nombreux sympathisants regrettaient de ne s’ être pas fait enrôler, ce qui en dit long sur ce déficit.
Il y a forcément illusion à ce niveau là.
Cependant,
les partis de la mouvance présidentielle ont depuis, pris une longueur
d’avance pour avoir battu campagne pour l’ enrôlement de leurs militants
et leurs potentiels électeurs.
Il s’agit là d’une donne importante qui pourra être déterminante au décompte des voix.
A
contrario, l’opposition n’ayant pas pu battre campagne faute de
moyens ainsi que d’organisation sur l’ ensemble du territoire national,
s’ est cependant empressée de mettre en place une commission électorale
bis.
On ne sait même pas si elle sera en mesure de déployer des représentants sur tout le territoire.
Alors,
on voit mal comment techniquement elle pourra recueillir et compiler
les résultats de 5000 bureaux de vote répartis sur toute l’ étendue du
territoire national et publier les résultats avant ceux officiels?
En
considération de ces paramètre, on comprends bien que ça ne pourra être
que des faux résultats ou semblant de résultats qu’ ils disposeront
juste pour servir de prétexte à la contestation des vrais resultats dont
le relais sera pris sur la toile et autres espaces par ses complices
afin de mettre le gouvernement sous pression pour provoquer une crise,
ce qui est son but principal à atteindre.
Ainsi,
puisque cette intention a été annoncée clairement comme étant la
mission essentielle de cette commission électorale bis, le gouvernement
devra en conséquence prendre toutes les mesures qui s’imposent pour
empêcher un tel désordre. Il doit à la limite revendiquer la rupture du
signal internet cette fois ci et on peut se interroger alors par quel
miracle ou quel pigeon cette supercherie sera organisée.
Le
pays a trop souffert des guerres et crises, il dispose de la meilleure
stabilité à tous points de vue de la sous région, le terrorisme avance
inéluctablement vers le sud. La Côte d’ivoire vient d’ être frappée.
Il
est donc imperieux de composer dans la différence de nos points de vue,
dans la compréhension et la cohésion. Congolais vous êtes prévenus.
Ne
laisser pas vos enfants aller à ce traquenard du 17 mars. Ils seront
utilisés comme chair à canon par des politiciens assoiffés de pouvoir
qui veulent la tête de Sassou et venir aux affaires, même au prix du
sang des innocents.
Mais
rassurez vous, la force publique ne laissera aucun désordre se faire et
garantira le déroulement du processus électoral jusqu’à son terme dans
la paix, la sérénité et la sécurité du peuple.
Monoko n’a n’gai nganga. « Vous ne serez jamais assez prévenus ».Source : Portail242
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